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AAA - Triple A
La note la plus élevée octroyée par des agences de notation à un émetteur obligataire. L’émetteur ayant le rating AAA présente un degré exceptionnel de solvabilité confirmant sa capacité à honorer ses engagements financiers.
Alpha
L’Alpha correspond à la part de rendement du fonds qui n’est pas corrélée à celle du marché. Il traduit ainsi la performance liée au risque idiosyncratique du fonds.
APAC
L’Asie-Pacifique APAC est un ensemble géographique constitué de l’Extrême-Orient et de l’Océanie. La taille de la région d’activité socio-économique varie selon le contexte, mais intègre la plupart des pays de l’Asie de l’Est, de l’Asie de l’Ouest, de l’Asie du Sud-Est, et de l’Océanie.
Arbitrage
Un arbitrage est une stratégie visant à profiter d’une divergence sur le marché. Une opportunité d’arbitrage se présente lorsque des inefficiences sont décelées dans la fixation des prix. Il s’agit par exemple d’acheter et de vendre simultanément des instruments financiers similaires sur différents marchés pour profiter d’une différence de prix anormale.
Allocation d'actifs
désigne une stratégie d’investissement qui cherche à trouver le juste équilibre entre risque et rendement. Elle consiste à adapter le montant (ou le pourcentage) du capital investi dans les différentes classes d’actifs telles que les actions, les obligations et les liquidités. Ces ajustements dépendent de la tolérance au risque de l’investisseur, de ses objectifs de rendement et de son horizon de placement.
Assurance de portefeuille à proportion constante
Une assurance de portefeuille à proportion constante est une stratégie ou un processus de construction de portefeuille qui permet à un investisseur de maintenir une exposition au potentiel haussier d’un actif risqué tout en offrant une protection (garantie du capital) contre le risque baissier.
Actions
Action ou toute autre valeur mobilière représentant une participation
Appel de marge
Un appel de marge est le montant quotidien reçu (ou payé) par (ou à) la contrepartie d’une transaction sur produits dérivés dont la valorisation quotidienne est positive (ou négative). Ce processus permet une réduction du risque de contrepartie car il élimine quotidiennement l’exposition au crédit de la contrepartie du produit dérivé.
Assouplissement quantitatif
L’assouplissement quantitatif est une politique monétaire accommodante non conventionnelle qui consiste notamment en des achats massifs de dette souveraine, ce qui alourdit le bilan de la banque centrale. Par opposition à l’assouplissement quantitatif, il est question d’assouplissement qualitatif lorsque la banque centrale se tourne vers des actifs plus risqués.
Agences de notation
Les agences de notation sont des entités qui évaluent la qualité de signature des émetteurs et des titres, et attribuent des notes en conséquence. Les trois principales agences de notation sont Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch. Les notations de crédit mesurent la probabilité de défaut du débiteur. Les analyses reposent sur des informations qualitatives et quantitatives.
Accord de rachat
Un accord de rachat (ou repo) consiste à vendre un actif en s’engageant à le racheter à une date et à un prix donnés. À l’instar des prêts de titres, les accords de rachat donnent au prêteur la propriété légale du titre jusqu’au terme de la transaction. Il peut dès lors le réutiliser pour d’autres opérations de repo.
Analyse technique
L’analyse technique consiste à analyser l’historique des prix pour prévoir les prix futurs. L’objectif est d’identifier les niveaux de soutien (niveau en dessous duquel le prix ne devrait plus de diminuer) et de résistance (niveau au-dessus duquel le prix ne devrait plus augmenter). Les indicateurs techniques classiques sont les bandes de Bollinger, la Convergence/divergence de moyenne mobile (MACD) et l’Indice de force relative (RSI). Selon l’hypothèse d’efficience de marché, même dans sa forme la plus ténue, ce type d’analyse est inutile pour prévoir les prix. À l’inverse, la finance comportementale adhère à cette théorie.
Administrateur
Un administrateur est une entité juridique qui exécute des tâches, le plus souvent de nature administrative, pour le compte d’un bénéficiaire. Ils sont, par exemple, souvent amenés à gérer des Special Purpose Vehicles (SPV) ou des fonds de pension.
Backwardation (déport)
Un déport désigne une condition de marché où le prix futur d’un contrat est inférieur à son prix comptant. En d’autres termes, un déport est une situation où la courbe de prix négociable d’un instrument est inversée (c’est-à-dire que le prix à court terme est plus élevé que le prix futur). Le contraire d’un déport est un contango.
Bêta
Le Béta mesure la sensibilité du fonds par rapport au marché. Centré autour de la valeur 1, il indique l’impact d’un point de variation du marché sur le fonds.
Bottom-up
Le terme bottom-up est largement répandu dans le domaine de la gestion d’actifs pour désigner le processus de sélection de titres basé sur une analyse individuelle plutôt que sur des considérations plus larges (économie mondiale, secteur, région). L’inverse d’une approche bottom-up est une approche top-down.
Brent
Le Brent sert de norme pour la classification du pétrole brut léger et doux produit en mer du Nord. Le Brent est aussi appelé Brent Blend, London Brent ou Brent petroleum.
Butterfly
Le butterfly est une stratégie relative aux options mise en œuvre lorsque la volatilité future d’un sous-jacent est susceptible d’être différente de sa volatilité implicite. Un “long butterfly” génère un gain si le prix du sous-jacent est stable tout en limitant le risque baissier en cas de mouvement de marché défavorable. Cette stratégie peut être mise en place en vendant un call et un put à la monnaie (pour plus d’informations, voir la définition de Straddle) et en achetant simultanément un put et un call hors de la monnaie.
Cap
Un cap sur taux d’intérêt est un contrat dérivé dont l’acheteur paie une commission (prime) pour recevoir un paiement au terme de chaque période fixée, si le taux d’intérêt pris pour référence dépasse un niveau préétabli (prix d’exercice). P. ex. un contrat donnant droit à un paiement tous les six mois lorsque le taux EURIBOR à six mois dépasse 1% au cours des trois prochaines années.
Cash & Carry
Une opération de “cash and carry” est un type d’arbitrage. Cette technique consiste à acheter un actif tout en vendant le contrat à terme sur ce même actif pour une date d’expiration ultérieure donnée. Compte tenu du coût nécessaire pour acheter l’actif et le conserver jusqu’à la date d’expiration du contrat à terme (emprunter l’actif, stocker une matière première, etc.), l’investisseur procédera à l’arbitrage si le prix futur de l’actif dérivé du prix comptant et les coûts y afférents sont moins élevés que le prix futur de l’actif.
Collar
Un collar combine l’achat (ou la vente) d’un cap et la vente (ou l’achat) d’un floor. Il protège l’emprunteur (ou le prêteur) à taux variable d’une hausse (ou d’une baisse) des taux d’intérêt. Un emprunteur à taux variable achètera par exemple un cap et vendra un floor (à un prix d’exercice inférieur). Grâce au profit de la vente du floor, le coût du collar est alors inférieur au prix du cap. Lorsque le cap et le floor se négocient au même prix, on parle de zero-cost collar. Par contre, en raison du prix réduit, le gain de l’emprunteur sera limité en cas de baisse des taux d’intérêt.
Collateralised Debt Obligation (CDO)
Un CDO est un type d’ABS adossé à des obligations, des prêts ou d’autres formes de dettes. Le rendement de ces produits est payé par tranche (pour plus de détails, voir la définition de Tranchage), puis adapté au profil risque/rendement de l’investisseur. Au début des années 1990, les CDO étaient surtout émis par des institutions financières afin d’éliminer la dette de leur bilan.
Contango (report)
Un contango désigne une condition de marché où le prix futur d’un contrat est supérieur à son prix comptant. En d’autres termes, un contango est une situation où la courbe de prix négociable d’un instrument est normale (prix à court terme moins élevé que les prix futurs). Le contraire d’un contango est un déport.
Convexité
La convexité mesure la sensibilité du cours aux fluctuations de taux d’intérêt. De manière générale, les obligations présentent une convexité positive.
Credit Default Swap (CDS)
Un CDS est un swap entre deux contreparties, dont une achète et l’autre vend la protection de crédit référençant un émetteur (une entreprise ou un pays). En échange de paiements, l’acheteur de la protection obtiendra une compensation en cas de défaillance de l’émetteur. Le CDS peut être considéré comme un contrat d’assurance contre la défaillance d’un émetteur. Le contrat CDS est exécuté lorsqu’un événement de crédit survient, obligeant le vendeur d’une protection à dédommager l’acheteur pour le montant non recouvré de l’émetteur.
Contrat à terme sur taux
Un contrat à terme sur taux (FRA) est un forward entre deux contreparties qui s’accordent sur le taux d’intérêt à appliquer à un prêt de gré à gré. Le vendeur du FRA s’engage donc à prêter de l’argent à l’acheteur du FRA à une date ultérieure et à un taux d’intérêt préétabli. Le FRA n’implique généralement pas la mise en place effective du prêt car il est réglé en cash à la date fixée.
Contrat à terme
Un contrat à terme (ou future) est un engagement d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent (comme un indice boursier, des matières premières, des obligations d’État) à une date donnée et à un prix convenu. À l’inverse des forwards, qui sont généralement des contrats de gré à gré, les futures sont parfois des contrats standardisés, négociés en Bourse et qui exigent des appels de marge.
Capital-investissement
Le capital-investissement désigne les investissements dans des actions d’entreprises qui ne sont pas négociées publiquement sur les marchés cotés.
Cascade
Le modèle de la cascade désigne les règles qui régissent les priorités de paiement d’un actif : le principal n’est payé aux investisseurs subordonnés que lorsque les investisseurs seniors ont été totalement remboursés.
Courbe des taux
La courbe des taux représente les taux obligataires de l’emprunteur sur plusieurs échéances. L’axe des ordonnées (y) représente donc les taux et l’axe des abscisses (x) indique la durée jusqu’à l’échéance. La courbe des taux présente normalement une pente positive (les taux à long terme sont plus élevés que les taux à court terme). Il arrive dans de rares cas que la courbe affiche une pente négative (courbe inversée), ce qui est souvent considéré comme un signe de récession.
La courbe des taux peut subir de nombreux mouvements. Cependant, trois grands types de mouvements expliquent les changements de la courbe des taux : le glissement, la pentification (changement de pente) et le butterfly (changement de courbure).
Dépositaire
Un dépositaire est une institution financière chargée de conserver et de protéger des actifs financiers pour un tiers. L’investisseur peut ainsi stocker ses actifs avec un risque réduit en échange d’une commission pour les services de dépôt. Le dépositaire a l’obligation légale de maintenir une trace électronique des actifs financiers. Les dépositaires peuvent aussi s’occuper de règlements, de l’administration d’opérations pour les entreprises ou offrir des services de comptabilité.
Duration
The duration of a bond is a measure of time (in years) expressing either:
- the weighted average maturity of all discounted bond cash flows (Macaulay duration)
- or, the bond price sensitivity to yield movements (modified duration) For a bond with a fixed coupon, modified and Macaulay durations are close and linked by the following relationship:
Modified duration = Macaulay duration/(1+yield) Duration is widely used to measure risks of fixed income portfolios, either the risk of variation in credit spread or in risk-free rates.
Drawdown maximal
La Perte Maximale (Max Drawdown en anglais) traduit la perte qui aurait été subie par l’investisseur en achetant au plus haut et en revendant au plus bas sur une période donnée.
De gré à gré
Les transactions de gré à gré (OTC) sont des opérations bilatérales négociées en dehors d’un marché organisé. Par opposition aux transactions boursières, dont certaines caractéristiques ont pour but de standardiser les opérations et de réduire le risque de contrepartie, les OTC conviennent aux transactions moins standardisées.
Fonds à rendement absolu
Fonds géré activement ayant pour objectif de générer des performances positives sur les marchés tant haussiers que baissiers
Finance comportementale
La finance comportementale est une théorie qui rejette l’hypothèse d’efficience des marchés financiers sur la base de facteurs psychologiques. Les partisans de la finance comportementale affirment que l’émotivité et le manque de rationalisme de certains investisseurs peuvent expliquer les anomalies du marché.
Fonds à capital fermé
Un fonds à capital fermé est un fonds commun possédant un nombre d’unités fixe, par opposition aux fonds ouverts dont les gérants peuvent créer des unités supplémentaires pour répondre à la demande des investisseurs. Les unités des fonds à capital fermé peuvent être achetées ou vendues sur le marché.
Fonds indiciel coté (ETF)
Les fonds indiciels cotés (ETF) sont des fonds négociables en Bourse. Ils peuvent investir en actions, en obligations ou dans des matières premières. Ils reproduisent généralement la performance d’indices du marché (comme le MSCI) et font l’objet d’une cotation en continu, proche de leur valeur liquidative théorique. Les ETF offrent aux investisseurs un accès bon marché à des portefeuilles passifs, liquides et diversifiés.
Floor
Un floor sur taux d’intérêt est un contrat dérivé dont l’acheteur paie une commission (prime) pour recevoir un paiement au terme de chaque période fixée, si le taux d’intérêt pris pour référence est inférieur à un niveau préétabli (prix d’exercice). P. ex. un contrat donnant droit à un paiement tous les six mois lorsque le taux EURIBOR à six mois est inférieur à 1% au cours des trois prochaines années.
Forward
Un forward est un contrat de gré à gré entre deux contreparties qui acceptent d’acheter ou de vendre un actif (p. ex. une devise étrangère, une obligation d’État ou une action) à une date ultérieure et à un prix préétabli. Le contraire d’un forward est une transaction au comptant.
Finance islamique
La finance islamique est une alternative au système bancaire traditionnel, dont certaines composantes sont contraires à la charia – c’est-à-dire aux règles et à la jurisprudence islamiques. Les produits financiers islamiques doivent respecter des règles clés. La participation économique doit notamment être exempte d’éléments interdits comme l’usure (Riba’), l’incertitude (Gharar’) et les paris (Maysir).
Fonds Life Cycle
Les fonds Life Cycle sont des fonds commun, au sein desquels l’allocation d’actifs mondiale converge progressivement vers des actifs moins risqués. Les fonds Life Cycle conviennent aux investisseurs qui veulent que leurs investissements soient automatiquement et progressivement remplacés par des actifs plus sûrs à mesure qu’ils approchent de l’âge de la retraite.
Fonds monétaire
Désigne un fonds investi sur le marché monétaire. Ce marché financier se caractérise par des instruments financiers très liquides et des échéances courtes. Les investisseurs y ont recours pour emprunter ou prêter des capitaux à court terme – de quelques jours à un an maximum. Les instruments monétaires comprennent notamment les certificats de dépôt (CD), les bons du Trésor américain, le papier commercial, les achats à réméré ou prises en pension (repo).
Fonds ouvert
Un fonds ouvert, par opposition à un fonds à capital fermé, est un fonds commun pouvant émettre ou racheter des parts en fonction du niveau de souscriptions et de rachats.
Fonds d’investissement structuré
Fonds combinant produits de taux et actions qui a pour but de protéger le capital de l’investisseur tout en offrant un potentiel d’appréciation du capital
Fonds à rendement cible
Fonds ayant pour objectif de réaliser une performance déterminée sur une période donnée, quels que soient les mouvements de marché
Gestion alternative
Investissements effectués en dehors des classes d’actifs traditionnelles comme les actions, les obligations et les liquidités ; p. ex. l’immobilier, les matières premières, les options et les produits dérivés financiers. Souvent utilisés par des fonds spéculatifs (hedge funds)
Hypothèse d'efficience des marchés (HEM)
Selon l’hypothèse d’efficience des marchés, les prix des actifs reflètent correctement les informations. Il existe trois formes d’efficience :
- La forme forte : le prix des actifs incorpore toutes les informations (y compris les informations privées).
- La forme intermédiaire : le prix des actifs incorpore toutes les informations publiques.
- La forme faible : l’historique des prix ne révèle aucune information sur les prix à venir.
Haut rendement
Les obligations à haut rendement ou spéculatives désignent une qualité de signature médiocre lorsqu’il s’agit d’évaluer la probabilité de défaut d’un émetteur. La signature “haut rendement” est attribuée par une agence de notation. Par exemple, une obligation ou un émetteur doit avoir une notation inférieure à BBB- pour avoir le statut de haut rendement/spéculatif auprès de Standard and Poor’s. Le haut rendement est opposé aux obligations « investment grade ».
Indice de référence (ou benchmark)
Le Benchmark (ou Indice de Référence) est un indice représentatif du (ou des) marché(s) sur lequel (lesquels) un fonds est investi. Le fonds peut éventuellement investir en dehors des constituants de l’indice de référence. Il constitue la référence en terme de performance et de risque.
Indice des prix à la consommation (IPC)
L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure le prix d’un panier de biens représentatif de la consommation réelle. La variation de l’IPC mesure le taux d’inflation.
Investissement de type "croissance"
Le style de gestion Croissance repose sur des valeurs affichant une croissance du chiffre d’affaires et/ou des résultats supérieure à la moyenne du marché ou du secteur. Typiquement, des titres Croissance présentent un Rendement du Dividende faible (Dividend Yield) et des ratios de valorisation élevés (PER…).
Introduction en Bourse (IPO)
L’introduction en Bourse d’une société désigne sa première vente d’actions à des investisseurs publics. L’IPO permet à l’entreprise d’être cotée en Bourse. Outre le prestige que procure cette opération, elle permet aussi de réduire le coût de financement des investissements et donne accès à des capitaux et à la liquidité.
Investment grade
Les obligations « investment grade » désignent une qualité de signature élevée (faible probabilité de défaut) attribuée par une agence de notation. Par exemple, une obligation ou un émetteur doit avoir une notation supérieure à BBB- pour avoir le statut « investment grade » auprès de Standard and Poor’s. Les obligations « investment grade » sont opposées aux obligations à haut rendement.
ISDA
L’association internationale des swaps et produits dérivés (ISDA) a pour objectif principal de standardiser et de promouvoir le marché des produits dérivés de gré à gré. Pour ce faire, l’ISDA a rédigé une série de documents, notamment :
- L’accord-cadre de l’ISDA, qui régit les normes et les dispositions de toutes les transactions de gré à gré entre deux contreparties.
- L’annexe sur le soutien au crédit – liée à l’accord-cadre – qui établit les dispositions destinées à atténuer le risque de contrepartie des transactions de gré à gré.
L’ISDA a aussi pour mission de définir et d’observer les événements de crédit. En outre, elle vérifie que ces derniers ont bien eu lieu. Enfin, l’association organise des ventes aux enchères après les événements de crédit pour fixer le taux de recouvrement à utiliser lors du règlement du CDS.
Intérêt ouvert
L’intérêt ouvert ou position ouverte est le volume total de contrats – contrat à terme ou options – ouverts (c’est-à-dire non liquidés) sur un sous-jacent.
Investissement socialement responsable (ISR)
Un investissement socialement responsable (ISR) consiste à investir dans des entreprises selon des critères sociaux et environnementaux. C’est la nature des activités de l’entreprise qui détermine si l’investissement est socialement responsable. Il convient de privilégier les entreprises qui tiennent compte des thématiques environnementales du développement durable et ont recours à des énergies propres, en se tenant à l’écart de celles qui font la promotion de substances addictives comme l’alcool ou le tabac.
Investissement de type "valeur"
Le style de gestion Value consiste à investir dans des titres perçus comme décotés, pour des raisons autres que leur profil de croissance. Typiquement, des titres Value présentent un Rendement du Dividende élévé (Dividend Yield) et des faibles ratios de valorisation (PER, Price to Book…). Les secteurs Bancaire, Télécommunications et Utilities sont considérés comme des Secteurs Value.
Les investissements en actifs immobilisésd’une entreprise
Les investissements en actifs immobilisés d’une entreprise (ou Capital Expenditure en anglais, CAPEX) sont constitués des investissements à long terme de l’entreprise. Ce sont des fonds utilisés pour acquérir ou améliorer des immobilisations corporelles, c’est-à-dire des biens physiques non consommables (terrains, bâtiments et machines). Les immobilisations corporelles sont amorties de manière à répartir leur coût sur leur durée de vie utile. Les dotations aux amortissements réduisent les revenus imposables de l’entreprise mais pas les flux de trésorerie.
Le ratio des Intérêts à Découvert
Le ratio des Intérêts à Découvert est le rapport entre les actions vendues à découvert à un moment donné et le volume d’échanges quotidien. Appelé aussi Days to Cover en anglais, c’est un indicateur du nombre de jours nécessaires pour couvrir les positions à découvert et donne le sentiment d’une catégorie d’investisseurs quant à l’évolution du cours de l’action.
Ratio des Intérêts à Découvert = Positions à découvert / Volume moyen d’échanges quotidiens
Les Comptes de Régularisation
Les Comptes de Régularisation sont des produits et des charges non monétaires qui figurent au compte de résultat mais qui ne se traduisent pas encore sur des flux de trésorerie. Ils ont également une incidence sur le bilan, qui représente les passifs et les actifs hors caisse utilisés dans la comptabilité d’exercice. Cela concerne, entre autres, les produits à recevoir et charges à payer, les écarts d’acquisition, les dettes fiscales futures et les intérêts débiteurs futurs. Bien que ces écritures comptables aient l’avantage de tenir compte des mouvements futurs liés à l’activité, elles peuvent conduire à des abus ou fausser l’analyse de l’activité. Le ratio Accruals sur Actifs mesure la qualité des revenus et peut se calculer ainsi :
Accruals sur Actifs = (Résultat Net – Flux de Trésorerie d’Exploitation) / Actifs
Il est important de noter que ce calcul ne s’applique pas aux financières du fait qu’elles ne conservent en pratique pas de flux de trésorerie.
Les Variations en Besoin de Fonds de Roulement
Les Variations en Besoin de Fonds de Roulement sont présentées dans le tableau des flux de trésorerie.
La dynamique des Bénéfices
La dynamique des Bénéfices se produit lorsque la croissance du Bénéfice par Action (BPA) des entreprises accélère ou décélère par rapport au trimestre ou à l’exercice précédent. L’accélération des bénéfices coïncide généralement avec l’accélération des revenus.
Le Bénéfice par Action (BPA)
Le Bénéfice par Action (BPA), ou Earnings per Share en anglais (EPS), désigne la part des bénéfices de l’entreprise attribuable à chaque action ordinaire. Les analystes calculent en général les BPA ajustés des éléments exceptionnels ou des effets de dilution.
Ils peuvent se calculer simplement comme suit :
BPS = (Résultat Net – Dividendes Prioritaires) / Nombre moyen d’Actions Ordinaires
Le ratio EV/Sales
Le ratio EV/Sales mesure le rapport entre la valeur d’entreprise et son Chiffre d’Affaires. Il donne une estimation de la Valeur d’Entreprise générée pour un euro de Chiffre d’Affaires. On le préfère parfois au ratio Price to Sales (P/S), qui lui repose sur la Capitalisation Boursière au lieu de la Valeur d’Entreprise.
EV/Sales = Valeur d’Entreprise / Chiffre d’Affaires
Où Valeur d’Entreprise = Capitalisation Boursière + Actions Prioritaires + Intérêts Minoritaires + Dette – Trésorerie
La Capacité d’Autofinancement CAF
La Capacité d’Autofinancement CAF (Funds From Operations en anglais FFO) est le flux de trésorerie dégagé par l’ensemble de l’activité courante de l’entreprise. Elle désigne le flux restant une fois payées les dépenses prioritaires et obligatoires. S’agissant d’un flux de trésorerie, il exclut toutes les charges non monétaires (amortissements et provisions) qui impactent le Résultat Net. La CAF permet à l’entreprise de financer ses besoins courants (variation du Besoin en Fonds de Roulement) et sa croissance (Investissements Corporels). La CAF nette de la variation de BFR est le Flux de Trésorerie d’Exploitation (Cash Flow From Operations en anglais CFO). Le Flux de Trésorerie d’Exploitation nette des investissements en actifs immobilisés correspond au Flux de Trésorerie Disponible (Free Cash Flows en anglais FCF).
Trésorerie d’Exploitation = CAF – Variation BFR Flux de Trésorerie Disponible = Flux de Trésorerie d’Exploitation – Investissements en Immobilisations Corporelles Brutes
Lettres grecques
Les lettres de l’alphabet grec désignent la sensibilité des prix des produits dérivés aux facteurs dont ils dépendent (prix sous-jacent, échéance, volatilité, taux sans risque) :
- (delta): sensibilité au prix sous-jacent.
- (theta): sensibilité à la durée restante avant l’échéance.
- (vega): sensibilité à la volatilité.
- (rho): sensibilité au taux sans risque
- (gamma): sensibilité du delta au prix sous-jacent.
Les produits dérivés servent surtout à couvrir certains risques. Les lettres de l’alphabet grec indiquent l’inverse de la quantité de produits dérivés nécessaires pour une couverture optimale des risques ciblés. Par exemple, l’achat de 20 puts assortis d’un delta de -0,50 couvrira une position longue de 10 actions sous-jacentes contre les fluctuations du sous-jacent.
Le Rendement Marginal des Capitaux Propres
Le Rendement Marginal des Capitaux Propres (ou Incremental ROE en anglais, IROE) mesure la rentabilité des fonds propres supplémentaires investis sur des périodes distinctes. Les évaluations sont des estimations de la rentabilité avec laquelle une société peut continuer à investir des capitaux, ce qui fait du ROE marginal un prédicteur plus puissant des perspectives futures que le ROE global.
IROE = Bénéfices Réinvestis / Bénéfices Marginaux générés par les Bénéfices Rénvestis
Ainsi, si on mesure le IROE des Bénéfices Réinvestis en année N, la formule s’écrit :
IROEN = Bénéfices RéinvestisN / BénéficesN+1 – BénéficesN
Leveraged buyout (LBO)
Un Leveraged Buyout (LBO) consiste à racheter une entreprise (“la cible”) en utilisant 3 types de leviers différents :
- Levier juridique : Un holding est constitué, qui rachètera les actions de la société. Par conséquent, l’investisseur qui détient 50% du holding qui possède 50% des parts de la cible, pourra contrôler la cible alors qu’il n’a payé que 25% de son capital. Ce levier peut être amplifié en constituant plusieurs holdings.
- Levier financier : En général, le holding s’endette considérablement pour financer la transaction. Les dividendes de la cible, qui sont payés au holding, sont ensuite utilisés pour rembourser la dette émise.
- Levier fiscal : De manière générale, les dividendes générés par la cible et payés au holding sont exonérés d’impôts. De plus, il est possible, sous certaines conditions, de consolider les revenus de la cible avec les revenus du holding pour réduire les taxes globales (si les revenus du holding sont négatifs).
Les LBO sont des investissements risqués qui s’étalent généralement sur trois à sept ans.
Libor
Le London Interbank Offer Rate (LIBOR) est le taux moyen offert aux principales banques de Londres sur le marché interbancaire. Les taux Libor sont publiés quotidiennement pour 10 devises et 15 échéances. Ils sont calculés sur la base des soumissions banques et peuvent donc être manipulés. Ces manipulations sont à l’origine du “scandale du Libor” révélé en juin 2012.
L’Expansion de la Marge
L’Expansion de la Marge fait référence à l’amélioration de la rentabilité mesurée par différents ratios, comme la marge d’EBITDA, la marge opérationelle ou la marge nette.
La Capitalisation Boursière
La Capitalisation Boursière fait référence à la valeur de marché des actions d’une entreprise. Elle correspond au produit du nombre d’actions en circulation par le cours de l’action.
La Dette Nette
La Dette Nette traduit le niveau d’endettement d’une entreprise en déduisant de ses dettes la valeur totale de la trésorerie disponible et des actifs liquides (cash et équivalents).
Dette Nette = Dette LT + Dette CT – Trésorerie nette apparente
Le Résultat Net
Le Résultat Net (Bénéfice Net ou Perte Nette) d’une entreprise (Net Profit or Loss, Net Earnings, ou Net Income en anglais) est égal à la différence entre les produits et les charges engagées (d’exploitation, financières et exceptionnelles) et l’impôt sur les sociétés. Le Résultat Net apparaît dans le compte de résultat et dans le bilan de l’entreprise.
Le ratio Cours de l’Action sur Valeur Comptable ou Cours sur Actif Net
Les entreprises utilisent le ratio Cours de l’Action sur Valeur Comptable ou Cours sur Actif Net (Price to Book ratio ou Price Equity ratio en anglais, P/B) pour comparer la valeur de marché d’une entreprise à sa valeur comptable. Ce ratio reflète la valeur que les acteurs du marché attachent aux fonds propres d’une société par rapport à la valeur comptable.
P/B = Cours de l’Action / Valeur Comptable par Action
Où Valeur Comptable par Action = (Actif – Passif) / Nombre d’actions en circulation
Un P/B ratio faible peut signifier que l’action est sous-évaluée. Cependant, cela peut également indiquer un problème fondamental dans l’entreprise.
Le Rendement des Capitaux Employés
Le Rendement des Capitaux Employés (Return on Capital Employed en anglais, ROCE) est un ratio financier qui mesure la rentabilité des Capitaux Employés. Au lieu d’utiliser les Capitaux Employés à une date arbitraire, les analystes et investisseurs calculent souvent le ROCE en utilisant la moyenne des Capitaux Employés sur la période considérée. Le ROCE est en particulier utile s’agissant de mesurer la performance d’entreprises opérant dans des secteurs intensifs en capital, comme les télécoms ou les utilities. Le ROCE, contrairement à d’autres indicateurs comme le ROE qui analysent la rentabilité de l’entreprise par rapport aux Capitaux Propres, prend en effet en compte la dette de l’entreprise, ce qui est non négligeable pour les entreprises fortement endettées. Le Capital Employé suppose que tout le capital est utilisé dans l’activité de l’entreprise, des capitaux propres à la dette, sans prendre en compte les dettes à courtterme (passif circulant).
ROCE = RNE / Capitaux Employés
Où RNE = Résultat Net d’Exploitation = Résultat d’Exploitation x (1-Taux d’Imposition) Capitaux Employés = Capitaux Propres + Passif non Circulant = Actif – Passif Circulant
On peut également utiliser au numérateur le Résultat d’Exploitation.
Le Rendement des Capitaux Propres ou RCP
Le Rendement des Capitaux Propres ou RCP (Return on Equity en anglais, ROE) mesure en pourcentage le rapport entre le Résultat Net et les Capitaux Propres investis par les associés ou actionnaires. Le Rendement des Capitaux Propres, également connu sous le nom de Rendement de la Situation Nette (Return on Net Worth en anglais RONW) mesure la rentabilité d’une société en soulignant les bénéfices qu’une société génère avec l’argent investi par les actionnaires.
RCP = Résultat Net / Capitaux Propres
Le Résultat Net concerne l’exercice comptable complet (avant les dividendes versés aux actionnaires ordinaires mais après les dividendes aux détenteurs d’actions privilégiées). Les Capitaux Propres dans ce calcul n’incluent pas les actions privilégiées.
Le Rendement du Capital Investi
Le Rendement du Capital Investi (en anglais Return on Invested Capital ROIC) permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à allouer le capital sous son contrôle à des investissements rentables. Le Rendement du Capital Investi donne une idée de la capacité d’une entreprise à utiliser les apports de ses investisseurs pour générer des rendements. Il désigne la portion du capital qui est activement utilisée dans les opérations. Le Capital Investi est ainsi une sous-catégorie du Capital Employé : il revient au Capital Employé moins les actifs non opérationnels comme le cash et ses équivalents, les investissements non opérationnels (comme des titres ou des acquisitions externes) et les actifs qui ne sont plus utilisés dans les opérations en cours. Le ROIC et le ROCE sont deux mesures de l’efficacité du management à utiliser les actifs à sa disposition, mais le ROCE privilégie une approche de long-terme – puisqu’il pénalise le management si celuici choisit de conserver du cash dans la durée – tandis que le ROIC permet une comparaison normalisée au sein d’un secteur en s’attachant uniquement aux actifs opérationnels.
ROIC = RNE / Capitaux Investis
Où RNE = Résultat Net d’Exploitation = Résultat d’Exploitation x (1-Taux d’Imposition) Capitaux Investis = Capitaux Propres + Passif non Circulant-Actifs Non Opérationnels = Actifs Opérationnels – Passif Circulant
On peut également utiliser au numérateur le Résultat d’Exploitation.
Le Retour sur Investissement ou ROI
Le Retour sur Investissement ou ROI (Return on Investment) permet d’évaluer la rentabilité du capital investi ou de comparer la rentabilité de différents investissements.
ROI = (Gain Net – Coûts d’Investissement) / Coûts d’Investissement
Les Révisions sur 3 mois
Les Révisions sur 3 mois font référence aux révisions des anticipations de bénéfices par le consensus. Elles se trouvent être un bon indicateur prévisionnel de la performance d’une entreprise. En effet ces changements reflètent la capacité de l’entreprise à sous-performer ou sur-performer les anticipations du marché. Les investisseurs prennent ainsi souvent en considération les changements dans les anticipations de bénéfices du consensus sur une période de 3 mois et suivent leurs évolutions dans le temps.
Les Révisions des Résultats Estimés
Les Révisions des Résultats Estimés correspondent au changement de l’estimation des résultats par le consensus. Une révision positive survient lorsque l’estimation consensuelle est révisée à la hausse. Une révision négative survient lorsque l’estimation consensuelle est révisée à la baisse. Les révisions des estimations de résultats affectent directement les évaluations prospectives, y compris le ratio Cours / Bénéfice Prévisionnel (Forward P/E en anglais) et le ratio Price Earning to Growth ou PEG. Les révisions positives conduisent le plus souvent à des objectifs de cours plus élevés. Les révisions négatives entraînent des objectifs de cours plus bas. Les analystes peuvent également ajuster leurs objectifs de cours si les révisions de résultats modifient les flux de trésorerie futurs.
Liquidation forcée
La liquidation forcée est une situation de marché où l’offre trop faible d’un actif sous-jacent entraîne une hausse des prix. Cette situation est souvent amplifiée par des ventes à découvert ou des positions vendeuses constituées via des contrats dérivés. Les parties finissent par acheter sans tenir compte du prix du sous-jacent pour couvrir leurs pertes et éviter de faillir à leurs obligations (ce qui aurait des conséquences négatives). Les prix se mettent alors à grimper. Les liquidations forcées sont souvent le résultat de manipulations du marché. Un exemple célèbre s’est produit en octobre 2008, lorsque les actions Volkswagen ont flambé de plus de 300 % en deux jours.
Le Taux de Rotation des Actifs
Le Taux de Rotation des Actifs compare le Chiffre d’Affaires d’une entreprise à la valeur de ses actifs. Ce ratio indique la capacité des actifs à générer des revenus. Il est généralement calculé sur une base annuelle. Le nombre utilisé pour la valeur des actifs dans le dénominateur peut être calculé en prenant la moyenne des actifs détenus par une entreprise au début et à la fin de l’année.
Taux de Rotation des Actifs = Chiffre d’Affaires / Moyenne des Actifs
Le ratio de la Dette sur EBE
Le ratio de la Dette sur EBE (ou EBITDA en anglais) mesure l’endettement d’une entreprise au vu de son Excédent Brut d’Exploitation (EBE). L’utilisation de l’EBE permet des comparaisons internationales du fait qu’il ne tient compte que des éléments monétaires et récurrents du compte d’exploitation. Cela limite l’impact des pratiques comptables. Cet indicateur donne donc une bonne vue du niveau d’endettement de l’entreprise.
La Couverture du Dividende
La Couverture du Dividende (Dividend Cover en anglais) compare les Bénéfices par Action BPA (Earnings per Share en anglais, EPS) aux dividendes par action. Elle indique combien de fois une entreprise pourrait payer les dividendes à ses actionnaires en utilisant les profits réalisés sur une période comptable. C’est un indicateur de la maturité d’une activité : une valeur de croissance ne va verser que peu ou pas de dividendes, tandis que pour des activités réclamant peu d’investissement la Couverture du Dividende sera faible.
Couverture du Dividende = Bénéfices par Action / Dividende par Action
Pour mesurer la solidité ou la pérennité du dividende, on préférera utiliser la Couverture du Dividende par le Flux de Trésorerie d’Exploitation (Cash Flow From Operations en anglais, CFO) ou par le Flux de Trésorerie Disponible (Free Cash Flow en anglais, FCF).
Couverture du Dividende par le Flux de Trésorerie d’Exploitation = Flux de Trésorerie d’Exploitation / Dividende
Couverture du Dividende par le Flux de Trésorerie Disponible = Flux de Trésorerie Disponible / Dividende
Le Rendement du Dividende
Le Rendement du Dividende, est égal aux dividendes annuels par action, exprimés en pourcentage du cours d’une action. Il se calcule comme suit :
Rendement du Dividende = Dividende Annuel par Action / Cours de l’Action
Pour estimer le Rendement du Dividende d’une année en cours, on utilise soit le Rendement du Dividende de l’année précédente, soit le dernier dividende trimestriel multiplié par 4 (avec ajustement saisonnier) divisé par le cours de l’action. On peut aussi estimer les dividendes annuels par la somme des dividendes distribués par action sur les douze derniers mois.
Le Dividend Yield est un critère d’appréciation qui mesure la rentabilité d’une valeur en faisant abstraction de la plus-value potentielle associée au cours de l’action.
L’EBIT (Earnings Before Interest and Taxes)
L’EBIT (Earnings Before Interest and Taxes) se calcule en ajoutant les amortissements et provisions à l’Excédent Brut d’Exploitation.
Cette notion est proche de celle du résultat opérationnel courant.
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou Résultat avant Amortissement, Provisions et Frais Financiers nets
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ou Résultat avant Amortissement, Provisions et Frais Financiers nets (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization en anglais EBITDA) est une mesure très courante de la performance économique d’une entreprise. Il ne s’agit pas d’un indicateur comptable mais d’un solde intermédiaire de gestion calculé lors de l’analyse des comptes. C’est un excellent indicateur de la capacité d’une entreprise à générer du cash de par son activité. Pour être calculé, il a besoin d’être expurgé de tous les éléments non récurrents. L’EBITDA permet de comparer des entreprises diverses car il élimine les distorsions liées aux traitements fiscaux (impôts), à la structure de capital (intérêts) et aux effets comptables (Amortissements, provisions et dépréciation).
Le Taux d’Imposition Effectif
Le Taux d’Imposition Effectif d’une entreprise correspond au ratio : Impôts sur les bénéfices divisés par le Résultat avant Impôts (Pretax Earnings or EBT en anglais).
Taux d’Imposition Effectif = Impôts sur les Bénéfices / Résultat avant Impôts
La Valeur d’Entreprise
La Valeur d’Entreprise reflète sa valeur de marché agrégée. Elle constitue une meilleure estimation du coût d’acquisition de l’entreprise que la Capitalisation Boursière, car elle est plus complète.
EV = Capitalisation Boursière + Actions Prioritaires + Intérêts Minoritaires + Dette – Trésorerie
Le ratio EV/CFO
Le ratio EV/CFO (Enterprise Value to Cash Flow From Operations en anglais) est le rapport entre la valeur d’entreprise et les flux de trésorerie qu’elle génère.
EV/CFO = Valeur d’Entreprise / Flux de Trésorerie d’Exploitation
Où Valeur d’Entreprise = Capitalisation Boursière + Actions Prioritaires + Intérêts Minoritaires + Dette – Trésorerie
Ce calcul revient à estimer le nombre d’années qu’il faudrait pour acheter l’entreprise si tous les Flux de Trésorerie d’Exploitation étaient utilisés pour acheter les actions en circulation et rembourser les dettes.
Le ratio EV/FCF
Le ratio EV/FCF compare la valeur d’entreprise à sa capacité à dégager un Flux de Trésorerie Disponible. Plus le rapport entre la Valeur d’Entreprise et le Flux de Trésorerie Disponible est faible, plus une entreprise peut rembourser rapidement le coût de son acquisition ou générer des liquidités pour réinvestir dans ses activités. On utilise également l’inverse de ce ratio pour calculer le rendement du Flux de Trésorerie Disponible (Free Cash Flow Yield en anglais).
EV/FCF = Valeur d’Entreprise / Flux de Trésorerie Disponible
Où Valeur d’Entreprise = Capitalisation Boursière + Actions Prioritaires + Intérêts Minoritaires + Dette – Trésorerie
Le ratio Cours/Bénéfice Prévisionne
Le ratio Cours/Bénéfice Prévisionnel (C/B Prévisionnel ou P/E Forward en anglais) est une méthode d’évaluation utilisée pour comparer le cours actuel de l’action d’une société à son Bénéfice par Action Attendu (Expected EPS en anglais).
C/B Prévisionnel = Cours de l’Action actuel / Bénéfice par Action Prévisionnel
Il indique le prix que le marché est prêt à payer pour une action en fonction des ses bénéfices attendus.
On peut aussi analyser les effets des bénéfices attendus à travers le ratio inverse, Bénéfice Prévisionnel/Cours (Forward Earnings Yield en anglais).
Les gérants considèrent également la moyenne du Bénéfice Prévisionnel/Cours et du Bénéfice Courant/Cours, ce qui permet de lisser les effets des estimations futures et des performances passes.
Le rendement du Flux de Trésorerie Disponible
Le rendement du Flux de Trésorerie Disponible (ou Free Cash Flow Yield en anglais) est un ratio financier qui évalue le Flux de Trésorerie Disponible dégagé par l’entreprise par rapport à sa valeur de marché.
FCF Yield = Flux de Trésorerie Disponible / Capitalisation Boursière
ou encore
FCF Yield = Flux de Trésorerie Disponible par Action / Cours de l’Action
En règle générale, plus le ratio est bas, moins l’investissement est attractif, et inversement. Certains investisseurs considèrent que le Flux de Trésorerie Disponible, qui prend en compte les dépenses en investissement, constitue une représentation plus précise des rendements reçus par les actionnaires que les bénéfices.
Le ratio de la Dette à Long Terme sur Capitaux Propres
Le ratio de la Dette à Long Terme sur Capitaux Propres est une méthode utilisée pour déterminer le niveau d’endettement d’une entreprise. Pour calculer le ratio, il suffit de diviser la dette à long terme d’une entité par le montant total de ses fonds propres.
LTD/E = Dette à Long Terme / Fonds Propres
Où Fonds Propres = Capital + Réserves
Toutefois, le ratio d’endettement le plus courant est :
Ratio d’endettement = Dette Nette / Fonds Propres
Ce ratio d’endettement constitue un indicateur pertinent pour apprécier la viabilité financière d’une entreprise, car il inclut également les dettes à court terme. En effet la part à moins d’un an de la dette à moyen/long terme, qui peut représenter un montant important dans certains cas, n’apparaît pas dans le ratio Dette à Long Terme sur Capitaux Propres.
Le Momentum
Le Momentum traduit l’accélération du prix ou du rendement d’un titre, ou le taux de variation des mouvements de cet actif. Si un investisseur voit une accélération du cours d’une action, des résultats ou des revenus, il se positionne à l’achat ou à la vente sur le titre dans l’espoir que la dynamique se poursuivra dans la même direction. L’investissement Momentum joue la persistance de la tendance observée sur la valeur d’un actif.
Ainsi, l’investisseur momentum considère qu’un actif en hausse devrait continuer à prendre de la valeur, d’où sa décision d’achat de cet actif (de même cet investisseur pourra jouer la vente à découvert d’un actif orienté à la baisse).
Momentum Cours = CoursN+1-CoursN
ou
CoursN+1 / CoursN
Les stratégies momentum induisent une volatilité importante des performances, et il peut être utile d’ajuster la métrique par une mesure du risque, par exemple avec le ratio de Sharpe plutôt que le cours ou le rendement.
Par ailleurs, les analystes préfèrent parfois considérer le Momentum Alpha plutôt que celui du cours afin d’exclure les effets de marché de la performance. Les momentums peuvent se calculer sur différents horizons (3 mois, 12 mois), et excluent parfois les points d’observation les plus récents afin d’éviter des effets-bruits de renversement à court-terme.
La Marge Bénéficiaire Nette
La Marge Bénéficiaire Nette, ou Marge Nette, est égale au Résultat Net divisé par le Chiffre d’Affaires, et représente le profit généré par chaque unité de vente d’une entreprise, d’un secteur d’activité ou d’un produit.
Marge Nette = Résultat Net / Chiffre d’Affaires
Le ratio Operating Cash Flow sur Dette
Le ratio Operating Cash Flow sur Dette compare le Flux de Trésorerie d’Exploitation (Cash Flow From Operations en anglais, CFO) à la dette totale de l’entreprise. C’est un ratio de couverture. Ce ratio est parfois utilisé avec pour numérateur l’EBITDA ou le Flux de Trésorerie Disponible (qui est net des dépenses d’investissements en immobilisations).
Cash sur Dette = Flux de Trésorerie d’Exploitation / Dette Financière Brute
Le ratio Price to Cash Flow (PCF)
Le ratio Price to Cash Flow (PCF) compare la valorisation de marché d’une action au Flux de Trésorerie d’Exploitation (Cash Flow From Operations en anglais CFO) par action. Ainsi le PCF ratio indique le montant à payer pour qu’un investisseur recoive une unité des Flux de Trésorerie d’Exploitation.
PCF = Cours de l’Action / Flux de Trésorerie d’Exploitation par Action
Ce ratio est souvent préféré au ratio Cours/ Bénéfice (ou P/E ratio) car les cash flows sont moins exposés aux politiques comptables des entreprises que les bénéfices, ces derniers étant affectés par la dotation aux amortissements et autres éléments non-monétaires.
Le ratio de Capitalisation
Le ratio de Capitalisation (Price to Earnings ratio en anglais, P/E ou PER) est une méthode d’évaluation utilisée pour refléter la valeur boursière à un instant donné. Ce ratio Cours/ Bénéfice (C/B) évalue la valeur d’un titre par rapport au bénéfice qui lui est attaché.
C/B = Cours de l’Action actuel / Bénéfice par Action
Le ratio C/B (également désigné en anglais sous Price Multiple ou Earnings Multiple) indique le montant à payer pour qu’un investisseur reçoive une unité des bénéfices de l’entreprise. C’est l’un des ratios de valorisation les plus utilisés sur les marchés. L’inverse de ce ratio (Earnings Yield en anglais) ou Bénéfice/Cours est aussi largement utilisé par les investisseurs et les gérants qui se concentrent sur une approche rendement.
Le ratio Cours sur Chiffre d’Affaires P/CA
Le ratio Cours sur Chiffre d’Affaires P/CA (Price to Sales en anglais ou P/S ou PSR) est un indicateur de valorisation comparant le Cours de l’Action au Chiffre d’Affaires. Il indique ainsi la valeur donnée par le marché à chaque unité de ventes. Il est calculé en divisant la Capitalisation Boursière de la société par le Chiffre d’Affaires de l’année la plus récente ou, de manière équivalente, en divisant le Cours de l’Action par le Chiffre d’Affaires par Action.
P/CA = Capitalisation Boursière / Chiffre d’Affaires
ou
P/CA = Cours de l’Action / Chiffre d’Affaires par Action
La période de 12 mois utilisée pour les ventes dans le ratio P/CA est généralement celle des quatre derniers trimestres (également appelée période glissante de 12 mois), ou du dernier exercice ou de l’exercice en cours. Un ratio Prix/Chiffre d’Affaires basé sur les prévisions de ventes pour l’année en cours est un ratio prévisionnel.
Le PEG (Price/Earnings to Growth ratio)
Le PEG (Price/Earnings to Growth ratio) est obtenu en divisant le ratio Cours/Bénéfice (ou P/E ratio) par le taux de croissance annuel moyen (TCAM) des Bénéfices par Action. Ce ratio permet ainsi d’évaluer la valorisation d’une action en prenant en compte la croissance des bénéfices attendue à un horizon prévisible. Cette anticipation de croissance des profits permet d’expliquer le niveau élevé d’un ratio P/E. Ce ratio est considéré comme plus complet que le ratio P/E.
PEG = Ratio Cours/Bénéfice / Taux de croissance du BPA
L’Écart-Type
L’Écart-Type mesure en % la moyenne des fluctuations positives ou négatives du portefeuille autour de sa performance moyenne. Le niveau de Volatilité ou de risque est déterminé en fonction de la valeur de l’écarttype sur la période d’investissement concernée.
Le Taux de Croissance Soutenable
Le Taux de Croissance Soutenable (Sustainable Growth Rate en anglais SGR) est le taux de croissance normatif qu’une entreprise peut assurer sans avoir à accroître son niveau d’endettement ni à rechercher un financement extérieur. Pour une entreprise qui opère audessus de son SGR, une croissance durable peut s’avérer difficile à maintenir sur le long terme en raison de ressources financières limitées ou d’un effet de levier financier excessif. A l’inverse, les entreprises qui n’atteignent pas leur SGR risquent la stagnation. Les modèles utilisés pour calculer la croissance durable supposent que l’entreprise souhaite : 1) maintenir une structure de capital cible sans émettre de nouvelles actions ; 2) maintenir un ratio de distribution de dividendes cible ; et 3) augmenter les ventes aussi rapidement que le permettent les conditions du marché.
Le ratio Cours/Bénéfice glissant
Le ratio Cours/Bénéfice glissant (C/B glissant ou Trailing P/E en anglais) est un multiple d’évaluation relatif basé sur les bénéfices réels des 12 derniers mois. Il est calculé en prenant le cours actuel des actions et en le divisant par le Bénéfice par Action (ou EPS en anglais) glissant sur les 12 derniers mois.
C/B Glissant = Cours de l’Action actuel / Bénéfice par Action glissant sur 12 mois
Le Fonds de Roulement
Le Fonds de Roulement mesure la liquidité à court terme d’une entreprise. Il est défini comme étant l’actif circulant moins le passif circulant. Une entreprise peut avoir un Besoin en Fonds de Roulement ou un Excédent en Fonds de Roulement.Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) mesure le besoin d’exploitation courant (à court terme).
Besoin en Fonds de roulement = Actif Circulant – Passif Circulant
Les Variations en Besoin de Fonds de Roulement sont présentées dans le tableau des flux de trésorerie.
Le style de gestion Rendement
Le style de gestion Rendement consiste à investir dans des sociétés arrivées à maturité économique et dont les profits sont fortement prédictibles. Une récurrence historique dans la croissance du dividende est un élément clé de la performance du titre. Ce type de performance suppose des fondamentaux sains et une stricte discipline d’allocation du capital. Les Utilities et l’Energie sont considérés comme des Secteurs de Rendement.
Moins cher à livrer
L’expression “moins cher à livrer” s’utilise dans le domaine des contrats à terme pour désigner le produit sous-jacent le moins cher pouvant être livré à l’échéance du contrat à terme. Dans la plupart des contrats à terme, les vendeurs (c’est-à-dire les investisseurs qui ont une position courte sur le contrat à terme) peuvent livrer plusieurs types de sous-jacent ; ils voudront donc livrer celui qui est le moins cher. Le prix d’un contrat dérivé tiendra ensuite compte du prix du sous-jacent le moins cher à livrer.
Matières premières
Bien de base utilisé dans le commerce et interchangeable avec d’autres matières premières du même type. Les matières premières sont souvent utilisées comme entrants pour la production d’autres biens. Par exemple, l’or, le pétrole, le blé.
Marked-to-market
L’approche “marked-to-market” est une méthode de valorisation des actifs qui se base sur leur valeur de marché (c’est-à-dire le prix auquel le titre peut être vendu sur le marché). D’autres techniques existent (juste valeur, coût historique) peuvent aussi être utilisées pour évaluer la valeur un titre.
Maturité
Durée résiduelle avant le remboursement du montant principal d’une obligation
Marché monétaire
Marché où les fonds sont achetés, vendus, prêtés ou empruntés à court terme (moins d’un an).
Murabaha
Dans le domaine de la finance islamique, un Murabaha est un contrat par lequel un actif est vendu à un prix qui comporte une marge bénéficiaire préétablie par les parties. Le contrat est donc valable pour autant que le prix de l’actif, les coûts liés à la transaction et la marge de profit soient fixés et stipulés au moment de l’accord de vente.
Maturité moyenne pondérée (WAL)
La maturité moyenne pondérée (WAL) d’un produit titrisé mesure le temps nécessaire au remboursement de la moitié du principal du titre. Il s’agit de la valeur la plus communément utilisée pour évaluer la maturité d’un produit titrisé.
Obligation
Une obligation est un instrument financier (titre de créance) par lequel l’émetteur reconnaît une dette au détenteur. Il doit alors lui payer un intérêt périodique (coupons) et lui rembourser le principal à une date ultérieure (échéance). Une obligation est généralement négociable, car sa propriété peut être transférée sur le marché secondaire.
Option d'achat
Une option d’achat est un contrat financier entre deux parties, par lequel l’acheteur de l’option paie une commission (prime) pour avoir le droit – mais non l’obligation – d’acheter une quantité convenue d’une matière première particulière ou d’un instrument financier donné (l’actif sous-jacent) au vendeur, à un moment précis (la date d’exercice) et à un prix déterminé (le prix d’exercice). Le vendeur de l’option a quant à lui l’obligation de vendre la matière première ou l’instrument financier si l’acheteur le décide.
Opérations des banques centrales sur les marchés
Les banques centrales réalisent des opérations sur les marchés financiers pour mettre en œuvre leur politique monétaire. Compte tenu de leur capacité à injecter indéfiniment des fonds dans le marché monétaire (ou à les retirer), l’objectif de ces opérations est d’influencer le taux des fonds à un jour sur le marché monétaire. Il existe plusieurs types d’interventions. La plus connue est l’opération d’open market (OMO), qui consiste pour la banque centrale à acheter ou vendre des obligations d’État sur le marché interbancaire.
Obligation convertible
Une convertible est une obligation qui donne à son détenteur le droit de la convertir en action de l’émetteur selon un ratio de conversion. Les obligations convertibles présentent des caractéristiques d’actions et d’obligations et sont ainsi considérées comme des instruments hybrides.
Obligation sécurisée
Une obligation sécurisée est une obligation adossée à un groupe de prêts. Si l’émetteur de l’obligation sécurisée fait défaut, ce groupe d’actifs servira à la rembourser. Par définition, ces obligations sont plus sures que les obligations seniors sans garantie.
Obligations indexées sur l'inflation
Les obligations indexées sur l’inflation sont des obligations dont la valeur nominale et le coupon sont indexés sur l’indice des prix à la consommation (IPC). Elles protègent ainsi les investisseurs contre l’inflation.
Ordre à cours limité
Un ordre à cours limité indique le prix d’achat (ou de vente) maximum (ou minimum) d’un actif donné. Cela permet aux investisseurs de contrôler l’exécution des ordres, mais entraîne le risque que ces derniers ne soient exécutés que partiellement. Le contraire d’un ordre à cours limité est un ordre au marché, qui est exécuté immédiatement peu importe le prix.
OPC – Organisme de placements collectifs
Véhicule d’investissement composé d’un panier de fonds collectés auprès de nombreux investisseurs dans le but d’investir dans des valeurs mobilières comme des actions, des obligations, des instruments monétaires et d’autres actifs similaires
Option
Les options sont des instruments financiers qui donnent à leur détenteur le droit, mais pas l’obligation de :
- acheter (option d’achat) ou vendre (option de vente) :
- à un prix préétabli (prix d’exercice)
- à une date donnée (option européenne) ou
- avant une date donnée (option américaine)
Les prix des options dépendent du prix du sous-jacent, du prix d’exercice, du taux sans risque, de l’échéance et de la volatilité attendue (volatilité implicite) du sous-jacent.
Option de vente
Une option de vente est un contrat financier entre deux parties, par lequel l’acheteur de l’option paie une commission (prime) pour avoir le droit – mais non l’obligation – de vendre une quantité convenue d’une matière première particulière ou d’un instrument financier donné (l’actif sous-jacent) au vendeur, à un moment précis (la date d’exercice) et à un prix déterminé (le prix d’exercice). Le vendeur de l’option a quant à lui l’obligation d’acheter la matière première ou l’instrument financier si l’acheteur le décide.
Obligations subordonnées
Les obligations subordonnées sont des obligations dont le remboursement est subordonné à des instruments plus senior (prêts, obligations senior, dépôts) en cas de liquidation de l’émetteur. Elles offrent par contre des taux d’intérêt plus élevés et sont généralement émises par des banques, qui bénéficient de conditions avantageuses en termes d’exigences de capital.
Obligation à zéro coupon
Les obligations à zéro coupon capitalisent les intérêts plutôt que de distribuer des coupons. Elles sont ensuite émises à une décote par rapport à leur valeur faciale. Les titres de créance à court terme sont souvent des obligations zéro coupon, tandis que les échéances plus longues paient généralement des intérêts réguliers. Il est cependant possible de constituer des obligations à zéro coupon d’échéance plus longue en séparant le paiement des intérêts et le remboursement du principal d’une obligation afin de former deux instruments distincts (méthode appelée “strip”).
Portage
Le portage d’une obligation est le rendement engrangé en la détenant. Par exemple, le portage à trois mois d’une obligation correspond au gain ou à la perte de l’investisseur qui la détient pendant trois mois. Le portage est généralement exprimé en points de base.
Produit dérivé
Un produit dérivé est un instrument financier dont la valeur dépend (est dérivée) de celle d’un sous-jacent. Les actifs sous-jacents peuvent être des actions, des obligations, des taux d’intérêt, des matières premières ou encore des cours de change. Les principales catégories de produits dérivés sont les options, les swaps, les forwards et les contrats à terme. Les produits dérivés offrent des possibilités variées d’exposition sous-jacente, comme l’exposition avec effet de levier, l’exposition courte ou même l’exposition personnalisée (par le biais d’options). Si les produits dérivés se distinguent par leur flexibilité, ils peuvent par contre comporter un risque de contrepartie.
Pays émergents
Se dit d’une économie qui se développe pour devenir une économie avancée, caractérisée par une certaine liquidité des marchés locaux de la dette et des actions et par l’existence d’une certaine forme d’échange de marché et d’un organisme de réglementation
Prêt (loan)
Un prêt est un instrument de dette par lequel l’emprunteur reconnaît une dette au prêteur – le plus souvent une banque. L’emprunteur paie des intérêts périodiques et doit rembourser le principal avant une certaine échéance. À l’inverse des obligations, les prêts ne sont généralement pas négociables.
Prix comptant
Le prix comptant est le prix fixé pour la livraison d’un actif deux séances après la date de l’opération. Le contraire du prix comptant est le prix future.
Prix moyen pondéré par le volume (VWAP)
Le prix moyen pondéré par le volume (VWAP) est le ratio entre la valeur totale négociée et le volume total traité sur une période donnée. De nombreux courtiers sont évalués en fonction de leur capacité à exécuter des ordres à des prix équivalents ou meilleurs que le VWAP.
Précompte mobilier
Impôt levé sur les revenus (intérêts et dividendes) découlant de valeurs mobilières détenues par un non-résident
Ratio bid-to-cover
Le ratio bid-to-cover est utilisé lors des ventes aux enchères pour évaluer la vigueur de la demande d’un actif. Il s’obtient en divisant le nombre d’offres sérieuses par le nombre d’offres acceptées. Il est aussi possible d’utiliser la valeur totale des offres. Plus le ratio est élevé (au-dessus de 2), plus l’adjudication est couronnée de succès. Le contraire du ratio bid-to-cover est un ratio de faible adjudication, qui signale des enchères décevantes.
Rendement obligataire
Le rendement obligataire est le taux de rendement interne annualisé que les investisseurs exigent pour acquérir une obligation. Le prix de l’obligation est donc égal à la somme de tous les flux de trésorerie obligataires actualisés au rendement obligataire.
Risque de contrepartie
Le risque de contrepartie est le risque qu’une contrepartie d’une transaction financière n’honore pas ses obligations contractuelles. Pour la contrepartie d’une transaction de gré à gré qui enregistre des bénéfices – valeur de marché positive de la transaction de gré à gré inscrite au bilan –, il s’agit du risque que l’autre contrepartie fasse défaut avant l’échéance de la transaction.
Ratio d'information
Le Ratio d’Information est le rapport de l’Alpha sur la Tracking Error (rendement relatif divisé par la volatilité relative). Ce ratio est considéré comme un bon indicateur de la qualité de la gestion du fonds. Il mesure la capacité du fonds à créer de la sur-performance tout en ne s’éloignant pas trop du marché.
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est le risque de vendre (ou d’acheter) un titre à un prix fortement inférieur (ou supérieur) à sa valeur intrinsèque en raison du manque de participants qui le négocient sur le marché.
Rotation du portefeuille
Le taux de rotation mesure la portion du portefeuille remplacée annuellement. Il peut être obtenu de plusieurs manières, notamment en calculant le ratio entre les achats ou les ventes – on choisira le plus petit nombre – et la valeur moyenne des actifs du portefeuille.
Spread de crédit
Le spread de crédit mesure la prime de risque sur le crédit d’un émetteur :
- Il s’agit de l’écart par rapport au taux sans risque que les investisseurs exigent pour acquérir une obligation (voir Z-spread).
- De même, il s’agit de la prime exigée par les vendeurs de protection CDS pour assumer le risque de crédit d’une entité de reference.
Secteur cyclique
Un Secteur Cyclique est un secteur dont la performance financière est étroitement liée à celle du cycle, avec des effets d’amplification (à la hausse ou à la baisse) très significatifs sur les résultats et la génération de cash.
Exemples de secteurs cycliques : Secteur Automobile, Chimie, Publicité, Secteur minier
Secteur de Croissance
Un Secteur de Croissance se caractérise par un taux de croissance moyen supérieur à celui d’autres secteurs, quelle que soit la phase du cycle.
Exemples de secteurs Croissance : Technologie, Biotechnologies, Biens de consommation non cycliques
Style de gestion Croissance
Le style de gestion Croissance repose sur des valeurs affichant une croissance du chiffre d’affaires et/ou des bénéfices supérieures à la moyenne du marché ou du secteur. Typiquement, des titres Croissance présentent un Rendement du Dividende faible (Dividend Yield) et des ratios de valorisation élevés (PER…).
Sensibilité
La Sensibilité est l’expression de la variation potentielle du cours d’une obligation (ou d’un portefeuille obligataire) induite par une variation de 1% du taux d’intérêt.
SPE / SPV
Une SPE (Special Purpose Entity) ou un SPV (Special Purpose Vehicle) est une entité juridique créée par une entreprise (le sponsor) pour réaliser des tâches spécifiques.
Les SPE/SPV sont souvent utilisés dans la titrisation afin de permettre l’émission de titres adossées à un éventail de prêts.
Les principes clés des SPE/SPV sont :
- Indépendance vis-à-vis du sponsor
- Protection contre la faillite
- Réelle vente d’actifs du sponsor
- Sous-capitalisation
- Autonomie
- Fonctions administratives assumées par un administrateur
Straddle
Un “long straddle” consiste à acheter simultanément un put et un call. Cette stratégie permet à l’acheteur du straddle de profiter d’une variation significative – à la hausse ou à la baisse – du prix sous-jacent.
Strangle
Un “long strangle” consiste à acheter un put ainsi qu’un call dont le prix d’exercice est plus élevé. Cette stratégie permet à l’acheteur du strangle de profiter d’une variation significative – à la hausse ou à la baisse – du prix sous-jacent. Un strangle est moins onéreux qu’un straddle mais exige une variation de prix plus importante pour être rentable.
Sukuk
Dans le domaine de la finance islamique, les sukuks sont des titres négociés sous la forme de documents ou de certificats qui représentent la valeur de ces actifs. Les sukuks sont souvent décrits comme des obligations islamiques. Cependant, d’un point de vue technique, il peut s’agir de titres, de notes, de papiers commerciaux ou de certificats. Ils ont pour caractéristique d’être liquides et négociables.
Swap
Un swap est un accord entre deux entités qui s’entendent pour échanger des flux de trésorerie à différentes dates moyennant une échéance préétablie. Les flux de trésorerie peuvent être obligatoires ou optionnels, les montants peuvent être connus à l’avance ou variables et les devises de paiement peuvent être diverses. Exemples de swap :
- Swap de taux d’intérêt : le taux variable est échangé contre un taux préétabli.
- Credit Default Swap (CDS) : protection contre un événement de crédit touchant une entreprise (ou un pays), contractée contre le paiement d’une somme fixe (pour plus de détails, voir la définition de CDS).
- Swap de devises : échange du principal et des intérêts libellés dans deux devises différentes.
- Swap d’inflation : l’inflation est échangée à un taux préétabli.
Swaption
Une swaption est une option sur un swap : elle permet d’entrer dans un swap à une date spécifique et à un prix préétabli. Par exemple, une swaption receveur à 5 ans et à taux fixe 3% arrivant à échéance en juin 2014 est une option dont le détenteur aurait le droit de recevoir un taux fixe de 3% moyennant le paiement d’un taux variable pendant 5 ans à partir de juin 2014.
Style de gestion Value
Le style de gestion Value consiste à investir dans des titres perçus comme décotés, pour des raisons autres que leur profil de croissance. Typiquement, des titres Value présentent un Rendement du Dividende élévé (Dividend Yield) et des faibles ratios de valorisation (PER, Price to Book…).
Exemples de secteurs Value : Secteur Bancaire, Telecoms, Utilities
Style Rendement
Le style de gestion Rendement consiste à investir dans des sociétés arrivées à maturité économique et dont les profits sont fortement prédictibles. Une récurrence historique dans la croissance du dividende est un élément clé de la performance du titre. Ce type de performance suppose des fondamentaux sains et une stricte discipline d’allocation du capital.
Exemples de secteurs de rendement : Utilities, Energie
Titrisation
La titrisation est le processus de création de titres liquides (comme les ABS ou les CDO) à partir d’un éventail d’actifs illiquides (principalement des prêts). Il s’agit pour une entité, généralement une banque, de vendre des actifs à un special purpose vehicle (SPV) qui émet des titres dont le risque et les performances sont liés aux actifs vendus. La titrisation est généralement combinée au mécanisme de tranchage pour permettre l’émission de titres assortis d’un faible risque.
Thématique d’investissement
Thématique d’investissement consistant dans un premier temps à identifier un thème vecteur de performances positives et ensuite à sélectionner les valeurs mobilières susceptibles de bénéficier de ce thème
Top-down
Dans le domaine de la gestion d’actifs, le terme top-down s’utilise pour désigner le processus de sélection des titres. Plusieurs allocations successives sont réalisées, en partant d’une perspective mondiale (choix d’actions du monde entier) pour aller vers une vision régionale et sectorielle. Les gérants commencent par analyser l’univers d’investissement le plus large et le réduisent progressivement. L’inverse d’une approche top-down est une approche bottom-up.
Tracking error
La Tracking Error (TE) mesure la dispersion de la performance relative du fonds par rapport au benchmark. Il s’agit de mesurer si le fonds a eu un comportement proche de celui du marché (TE faible) ou au contraire s’il a eu un comportement différent de celui du marché (TE élevée).
Tranchage
Le tranchage est un mécanisme largement utilisé lors de la titrisation afin de réallouer le profil risque/rendement d’un portefeuille dans différentes tranches. L’un des principaux objectifs de ce processus est de bénéficier d’une amélioration de la note de crédit pour les tranches senior nouvellement créées (AAA, faible risque de crédit). Des tranches intermédiaires (appelées “mezzanine”) et des tranches subordonnées présentant un risque de crédit élevé (actions) sont alors disponibles également. Les deux grands principes du tranchage sont :
- Réallouer les risques de défaut du groupe d’actifs des tranches actions vers les tranches senior.
- Réallouer les flux de trésorerie générés par le groupe d’actifs des tranches senior vers les tranches actions.
Un secteur cyclique
Un Secteur Cyclique est un secteur dont la performance financière est étroitement liée à celle du cycle macro-économique, avec des effets d’amplification (à la hausse ou à la baisse) très significatifs sur les résultats et la génération de cash. A titre d’exemples, la Chimie, la Publicité, les secteurs Automobile et Minier sont considérés comme cycliques.
Une Réduction du Flottant
Une Réduction du Flottant est une réduction du nombre d’actions d’une société cotée en bourse disponibles à la négociation. Cela peut se produire de différentes manières : rachat de l’entreprise ou rachat d’actions par la société, acquisition par un investisseur d’une participation importante dans la société ou regroupement d’actions. Le terme Réduction du Flottant est toutefois généralement associé aux rachats d’actions. Une Réduction du Flottant obtenue par le biais d’un rachat d’actions réduit le nombre total d’actions en circulation pour une société, ce qui a un impact positif sur le Bénéfice par Action, le Flux de Trésorerie par Action et le Rendement des Capitaux Propres.
Un Secteur de Croissance
Un Secteur de Croissance se caractérise par un taux de croissance moyen du chiffre d’affaires et/ou des résultats supérieur à celui d’autres secteurs, quelle que soit la phase du cycle macro-économique. A titre d’exemples, les Technologies, Biotechnologies et Biens de consommation non cycliques sont considérés comme des Secteurs de Croissance.
Valeur à risque conditionnelle (C-VaR)
La valeur à risque conditionnelle est une mesure du risque qui indique le montant de la perte potentielle pour un portefeuille si la VaR est dépassée. Elle est assortie d’un niveau de confiance (en %) et d’un horizon d’investissement (en nombre de jours). La C-VaR est égale à la moyenne pondérée entre la valeur à risque et les pertes qui excèdent cette valeur. Par exemple, une valeur à risque conditionnelle (95%, 5 jours) de 1 Mio EUR signifie que dans 5% des cas, le portefeuille pourrait perdre un montant moyen de 1 Mio EUR sur une période de 5 jours. La valeur à risque conditionnelle est aussi appelée “expected shortfall”.
Valeur actuelle nette (VAN)
La valeur actuelle nette (VAN) d’un instrument (obligation, action) est la somme des valeurs actuelles de tous les flux de trésorerie futurs. Chaque valeur actuelle est calculée en actualisant la valeur attendue des flux de trésorerie au taux sans risque et en ajoutant une marge tenant compte du risque. Par exemple, la VAN d’une obligation est la somme de tous ses coupons et des remboursements de principal qu’il convient d’actualiser au taux sans risque en ajoutant le spread de crédit de l’émetteur.
Valeur à risque (VaR)
La valeur à risque est le montant maximal susceptible d’être perdu au sein d’un portefeuille sur une période donnée, assorti d’un certain niveau de confiance. Par exemple, une VaR de 1 Mio EUR signifie que dans 99 % des cas, le portefeuille ne devrait pas perdre plus d’un million d’euros sur les 10 prochains jours. La VaR a été introduite au milieu des années 1980 et est maintenant l’indicateur le plus utilisé pour mesurer le risque du portefeuille.
Volatilité
La volatilité d’un actif est l’écart-type de sa performance. En tant que mesure de la dispersion, elle évalue l’incertitude des prix des actifs, qui est souvent assimilée à leur risque. La volatilité peut être calculée ex post (rétrospectivement) ou estimée ex ante (anticipativement).
Warrant
A warrant is a security offering the right (but not the obligation) to purchase underlying stocks of an issuing company at a specified price and date. Unlike call options, warrants are issued by the underlying entity itself.
West Texas Intermediate (WTI)
Le West Texas Intermediate (WTI) est un pétrole brut léger – plus léger que le Brent – et doux qui sert standard pour les contrats à terme sur le pétrole négociés sur le New York Mercantile Exchange.
Z-spread
Le Z-spread mesure le spread zéro par rapport à une courbe des taux de référence que les investisseurs exigent pour prêter de l’argent à un émetteur. Le Z-spread est souvent utilisé pour comparer des obligations d’échéances différentes et libellées en devises différentes.