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Mesure de l'empreinte carbone

Pour éviter une crise du climat et limiter le réchauffement climatique à un niveau significativement inférieur à 2°, il est nécessaire de plafonner les émissions de carbone et de réduire celles-ci d’ici le milieu du siècle. Toutefois, pour rester dans les limites de ce « budget carbone », il est important de pouvoir mesurer les émissions à l’échelle mondiale.

En tant qu’investisseurs, nous devons être capables de mesurer les émissions de gaz à effet de serre découlant de nos investissements, de manière à pouvoir en évaluer l’impact environnemental et le risque climatique qui leur est associé. Il s’agit là de ce que l’on appelle communément l’« empreinte carbone ».

NOTRE ENGAGEMENT

Chez BNP Paribas Asset Management, nous avons commencé à mesurer l’empreinte carbone de nos fonds et mandats « actions durables » dès 2011. En mai 2015, nous comptions parmi les premiers signataires du Montreal Carbon Pledge et nous nous sommes engagés progressivement à mesurer et à communiquer sur l’empreinte carbone de nos fonds ouverts. Nous mesurons désormais l’empreinte carbone tant des portefeuilles actions que des portefeuilles obligataires.

INDICATEURS ET MÉTHODOLOGIE

Nous avons adopté les normes du GHG Protocol[1], qui propose des directives et des outils de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES), pour calculer l’empreinte carbone de nos fonds. En 2016, 92 % des sociétés « Fortune 500 » ayant communiqué leurs émissions de GES auprès du CDP (Carbon Disclosure Project) avaient adopté les normes du GHG Protocol pour mesurer et communiquer leurs émissions de GES.

Afin d’être crédible, la mesure des émissions de GES doit couvrir les sept GES du protocole de Kyoto : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), dioxyde d’azote (N2O), hydrofluorocarbures (HFC), perfluorocarbures (PFC), hexafluorure de soufre (SF6) et trifluorure d’azote (NF3). Le périmètre de mesure des émissions de GES doit prendre en compte toutes les émissions associées directement ou indirectement aux activités des entreprises.

Les émissions sont réparties en trois catégories (ou scopes) dont les proportions peuvent varier en fonction du secteur d’activité de chaque entreprise.

  • Catégorie 1 : émissions directes provenant de sources appartenant ou contrôlées par une entreprise.
  • Catégorie 2 : émissions indirectes liées à l’achat ou à la production d’électricité, de chaleur, de vapeur et de refroidissement par les entités d’une entreprise.
  • Catégorie 3 : toutes les autres émissions indirectes, y compris celles liées à l’utilisation des produits des entreprises.

Pour calculer l’empreinte carbone d’un fonds, les émissions d’équivalents-CO2 (CO2E) sont additionnées et pondérées en fonction de la valeur d’entreprise[2] et de la pondération de chaque entreprise dans le portefeuille. L’indicateur qui en résulte permet de mesurer les émissions générées pour chaque euro investi dans le fonds.

Actuellement, la mesure des émissions de catégorie 3 et des émissions évitées[3] n’est ni normalisée ni considérée comme suffisamment fiable pour être utilisée dans les rapports. C’est pourquoi le calcul de l’empreinte carbone des entreprises se concentre, pour l’heure, sur les émissions de catégories 1 et 2. À mesure que la qualité des données et des indicateurs s’améliorera, le calcul des émissions de catégorie 3 deviendra plus fiable et leurs résultats plus pertinents.

Étant donné l’importance des émissions de catégorie 3 dans certains secteurs comme la construction automobile, où celles-ci représentent 98 % du total des émissions durant la vie d’une voiture, nous avons mis au point une méthodologie interne, que nous testons actuellement, pour calculer ces émissions.

SOURCE DES ÉMISSIONS DE CARBONE

Selon les chiffres[4] du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les émissions de gaz à effet de serre (GES) se concentrent dans un petit nombre de secteurs :

  • Production d’électricité et de chaleur (25 %)
  • Agriculture et sylviculture (24 %)
  • Industrie (21 %)
  • Transport (14 %)
  • Bâtiments (6,4 %)

Ces secteurs jouent un rôle essentiel pour atteindre l’objectif zéro carbone d’ici 2050. En effet, pour contribuer à la réalisation de cet objectif, il faut non seulement investir dans les secteurs à faible intensité carbone, mais aussi dans les entreprises des secteurs ci-dessus qui sont les plus innovantes et les plus ambitieuses en termes de réduction des émissions de GES.

INTERPRÉTER L’EMPREINTE CARBONE D’UN INVESTISSEMENT

Une tonne d’équivalent CO2 correspond à :

  • 1 aller-retour Paris, France / Faro, Portugal en avion par personne (environ 3 300 km) (soit 293 g eq CO2/km)
  • Les émissions d’une voiture française typique parcourant 3 800 km (soit 259 g eq CO2/km)
  • L’envoi de 28 571 e-mails avec une pièce jointe (ou 35 g eq CO2/email)

Sources:

[1]GHG Protocol : norme internationale pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre.
[2]La valeur d’entreprise simplifiée, qui correspond à la somme de la capitalisation boursière et de la dette totale d’une entreprise, est fournie par BlackRock Aladdin, l’outil Back to Front office de BNPP AM.
[3]Les émissions évitées par une entreprise grâce à la vente de produits permettant aux clients finaux de réduire leurs émissions.
[4]Climate Change 2014 : synthesis report

AVERTISSEMENT

Tout investissement dans ces fonds est exposé aux fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent aussi bien diminuer qu’augmenter et il est possible que les investisseurs ne récupèrent pas la totalité de leur investissement initial. Les fonds mentionnés comportent tous un certain risque de perte en capital.

BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France, « la société de gestion », est une société par actions simplifiée ayant son siège social au 1 boulevard Haussmann 75009 Paris, France, RCS Paris 319 378 832, enregistrée auprès de l’Autorité des marchés financiers sous le numéro GP 96002.

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